Like most MRE and mixed families, when COVID hit, we were locked outside of Morocco. With our
family members unable to travel, life became a series of Zoom calls. This made raising a
Moroccan-American child particularly difficult. It was important to us that our son (and now
sons) learn Arabic, French, and English; and that he (they) learn about both Moroccan and
American cultures. But how could we do this without the support of our Moroccan family?
With Jad unable to attend daycare during those first months of COVID, we spent lots of time
teaching him languages and reading books. He enjoyed flipping through the pages on his own and
taking in the pictures. The problem was that as Moroccan Darija is a spoken language, Jad’s
learning through books was mostly limited to English and French.
We tried to interest Jad in Arabic books, but most of the ones that we found did not appeal to
him. In some instances it was the quality of the pictures; in others, it could have been his
parents’ lack of practice at reading aloud in Fousha. Few of the Arabic books that he liked were
about the culture and values of Morocco. The only books about Morocco, specifically, were in
English or French.
So we wrote a book ourselves
Hind would often reminisce about her trips to the local market with her grandmother and mother,
and the vendors who would give her vegetables or cookies to take home with her. Andrew realized
that this was the perfect starting point for a children’s book. The personalities around us -
friends, family, the flower vendor, the orange juice guy - served as the basis for our
characters. Many friends and Moroccan family contributed their ideas.
With a basic manuscript in hand, we contacted Sakina, whose illustrations highlight her Moroccan
heritage. We knew she was the right person to bring the story to life - and yet, she far
exceeded even our wildest dreams.
Comme pour la plupart des familles MRE et mixtes, lorsque la crise de la COVID a frappé, nous
nous sommes retrouvés bloqués à l'extérieur du Maroc. Les membres de notre famille étant dans
l'incapacité de voyager, la vie se réduisait à une série d'appels Zoom. Cette situation a fait
de l'éducation d'un enfant Américano-Marocain une activité particulièrement difficile. En dehors
de son apprentissage de la langue française et anglaise ainsi que de la culture américaine,il
était important pour nous de transmettre la langue et la culture marocaines à notre fils (et
désormais son petit frère) dès leur plus jeune âge. Mais comment pouvions-nous le faire sans le
soutien de notre famille marocaine ?
Puisque Jad ne pouvait pas aller à la crèche pendant les premiers mois de la COVID, nous avons
passé beaucoup de temps à lui enseigner les langues et à lui lire des histoires. Il aimait
feuilleter les pages tout seul et admirer les images. Seulement, comme la Darija Marocaine est
une langue qui se transmet majoritairement de manière orale, il n’existe pas beaucoup de livres
pour enfants dans cette langue. L'apprentissage de Jad à travers les livres se limitait
principalement à l'Anglais et au Français.
Nous avons tenté de trouver des livres en Arabe pour Jad, mais la plupart ne l'intéressaient pas.
Dans certains cas, c'était à cause de la qualité des images ; dans d'autres, la lecture de ce
genre d’histoires n'était pas intéressante pour lui car nous n'avions pas, par exemple,
l'habitude de lire des histoires en Darija (vu que c’est une langue orale) donc il n’avait pas
assez de patience pour suivre l’histoire. Peu de livres en langue Arabe qu'il aimait traitaient
de la culture et des valeurs du Maroc. Les seuls livres traitant du Maroc, en particulier,
étaient en Anglais ou en Français.
Alors, nous avons écrit un livre par nous-mêmes
Hind se rappelait très souvent de ses visites à la médina ou au marché local avec sa grand-mère
et sa mère, et des vendeurs qui lui offraient quelques légumes ou autres friandises à rapporter
à la maison. C'est ainsi qu'Andrew réalisa qu'il s'agissait là du point de départ idéal pour un
livre pour enfants. Les personnages du livre sont basés sur de vrais personnages que nous avons
rencontré au cours de notre vie au Maror et que beaucoup reconnaîtront, tels que des membres de
la famille, différentes sortes de vendeurs (de fleurs, de jus d'orange, etc.). De nombreux amis
et membres de la famille marocaine ont également contribué à l’élaboration de ce livre en
apportant leurs propres idées.
Une fois qu’une première version de l’histoire était finalisée, nous avons contacté
l’illustratrice- Sakina Saidi, dont les illustrations sont inspirées et mettent en valeur son
héritage Marocain. Nous savions qu'elle était la personne idéale en mesure de donner vie à cette
histoire -et nous n’avons pas été déçus. Sakina a réussi à capturer parfaitement et au détail
près l’ambiance de la médina !